Petit partage autour des tables de multiplications, que l’on a commencé à travailler en CE1 à cette période, mais qui vont être un peu notre challenge de fin d’année… (HS : exceptionnellement je ne suis pas d’acc avec la réforme ortho pour chalenge, là…)

Quand je vois qu’en CM2 c’est encore la galère pour les faire mémoriser, ça me motive moyen, et en même temps, je me dis que c’est peut-être pas mal de s’y attaquer tôt. Alors cette année, j’organise mon plan de bataille ! Chercher des solutions ça me motive… voici quelques outils découverts sur le  net ou créés. 

Mes élèves apprennent les tables dans cet ordre : 2, 5, 4, 3. Les tables 0, 1, 10 ne nécessitent pas d’apprentissage, si tant est que l’on ait compris le sens de la multiplication.

En P4, nous avons travaillé sur la table de 2, et un peu celle de 5.

On commence par construire les tables et commencer à les mémoriser sur le mode de la répétition. Pour ça, j’aime bien ces vidéos en chanson (on ne juge pas mes gouts musicaux, c’est pour la bonne cause…) 

Ensuite, j’utilise quatre outils qui s’appuient pour la plupart sur le principe de la mémorisation active, c’est en se questionnant/testant que l’on mémorise. Je leur explique ça pour ne pas qu’ils considèrent l’erreur comme un échec, mais bien comme une étape normale, voire un appui.

Ces différents supports sont utilisés en classe avant d’être utilisés éventuellement à la maison.

Les leçons à manipuler de Tablettes & pirouettes

Elles sont collées sur une feuille A4 pliée en livret, une page par table. Elles permettent de visualiser la suite des nombres qui composent la table (dans la table de 5, on compte de 5 en 5), et de s’auto-interroger avec feedback immédiat.

Le livret des tables de multiplications de Paulette Trottinette

Cette fois, il faut un partenaire pour interroger et valider. On garde une trace de ses réussites, on voit rapidement les calculs sur lesquels on doit se réentrainer, se faire réinterroger.

J’emploie une technique éprouvée avec ma fille qu’il a fallu persuader que ce n’était pas insurmontable (et elle est dure en affaires) : On surligne les calculs que l’on apprend, en changeant de couleur à chaque nouvelle étape. On colorie les calculs dans les deux sens : quand on apprend les x2, on surligne 2 x 5 mais aussi 5 x 2. Ainsi, arrivés aux tables plus compliquées, on n’a déjà surligné  (=appris) une bonne partie.

Les cartes mémoires des multiplications

Un peu dans le même principe mais avec une présentation différente et une autovalidation. Je ne donne aux élèves que les cartes des tables à apprendre. Ils écrivent le résultat derrière. J’ajoute dans cet outil le principe de la répétition espacée, version rudimentaire. C’est motivant de voir augmenter le contenu de l’enveloppe « réussites ».    

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Un petit exercice progressif

Il s’agit d’un exercice ou d’un test, cette fois à réimprimer si l’on souhaite le réutiliser.

On plie en accordéon les trois parties, afin de n’en voir qu’une à la fois. On commence par la table dans l’ordre, puis en désordre, puis la table à trous. Je l’ai utilisée pour le moment comme un exercice, sans temps limité, pour la table de 2 seulement. Quand ça coince trop, je conviens avec l’élève qu’il faudra se réentrainer à mémoriser la table concernée pour pouvoir aller plus loin dans l’exercice.

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